La peinture

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Bien que composé d’à peine 2 000 habitants, le village de Pussay a compté et compte encore plusieurs peintres de renom et des artistes amateurs talentueux. La peinture n’est pas non plus le seul art représenté à Pussay : le vitrail y figure aussi en bonne place et nous allons maintenant vous présenter ces artistes :

  • Henri AUCHÈRE né à Pussay en 1908
  • Noël TOSI et son épouse Elisabeth SOUKHAREVSKOFF, sous le pseudonyme de ZAKOFF
  • Jean-Jacques GOUBIOU
  • et d’autres peintres parmi lesquels Patricia GABET.
  • Sylvaine TOSI, maître-verrier.

Henri AUCHÈRE

Le 28 avril 1991, une cérémonie réunissait autour d’Henri Auchère, sa famille, ses amis et les Pussayens, à l’occasion du don d’une soixantaine de toiles de toutes époques, que le peintre faisait à sa commune natale. Après l’exposition inaugurée dans la salle des fêtes de Pussay, les tableaux furent installés dans une salle de la bibliothèque qui porte son nom et ce sont eux que nous présentons ci-après, avec le nom que lui-même leur avait donné. Depuis, malheureusement, ces tableaux ont été déplacés de la salle Henri Auchère… dans les greniers de la mairie de Pussay où ils sont oubliés et invisibles pour le public. Triste sort et triste reconnaissance pour le peintre si généreux envers sa ville natale.

Affiche exposition Auchère

Affiche exposition Auchère

Henri Auchère et Suzanne Lemaire lors du vernissage

Henri Auchère est né à Pussay en 1908, où son père exerçait le métier d’horloger – bijoutier – photographe. Six ans plus tard, il entre à l’école communale du village et, dans son livre « Impressions », il confie que : « Le plus beau cadeau de Noël de ces années d’enfance inquiète, dans la boutique paternelle, fut une boîte de crayons de couleurs ». En 1922, ses parents partent s’installer à Nemours, au cœur de cette vallée du Loing, qui fut pour lui une étape essentielle à son épanouissement, selon Claude Magnan qui préface son livre et retrace sa biographie. Là, il se lie d’amitié avec Ernest Marché, peintre paysagiste, créateur et conservateur du musée de la ville, et il peint son premier tableau.

En 1930, il épouse Jeanne Espieussat, elle-même peintre, et tous deux s’installent à Versailles, puis à Chelles un an plus tard. Dans le même temps, il fréquente les peintres de l’école de Paris et l’académie de la Grande Chaumière, où il perçoit le pouvoir de la lumière qui inonde ses oeuvres. L’académie Jullian, l’académie Latrucco jalonnent son parcours. Il « apprend son métier », comme le lui a conseillé le peintre Pierre Montézin qu’il rencontre alors et, trois ans plus tard, il peut accrocher trois de ses tableaux dans une exposition, à ses côtés. Il expose en 1936 à la galerie des Arts à Paris et au salon d’automne avec tous les grands maîtres de l’époque.

1938 – Autoportrait – période fauve – H x L 55 x 46 cm

1940 – Autoportrait – période négativiste – H x L 55 x 46 cm

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En 1939, Henri Auchère qui a conservé par ailleurs son métier d’orfèvre-horloger-bijoutier, s’installe à Sens. A partir de 1943 commence la période « fauve ». Il travaille beaucoup mais expose peu. C’est de cette époque que datent ses toiles « négativistes », inspirées par le fauvisme, où les couleurs sont transformées, presque inversées, et ce n’est qu’à partir de 1945, qu’il expose dans la plupart des grands salons, à Paris et en province.

1942 – Composition – période cubiste – H x L 65 x54 cm

1942 – Reflet – période cubiste – H x L 61 x 50 cm

1945 – Autoportrait – période fauve – H x L 55 x 46 cm

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Entre 1950 et 1960, il voyage en Europe pour peindre et fait partie de l’école de Moret. En 1961, il s’installe sur la côte d’Azur où il retrouve la couleur et revient à l’impressionnisme.

Palmeraie en Espagne – H x L 60 x73 cm

Après le décès de son épouse en 1971, Henri Auchère confie la direction de son orfèvrerie à sa fille et va peindre en Tunisie, Italie, Suisse, Bretagne. Il commence aussi à exposer à New-York. C’est au salon des Artistes Français en 1972, qu’il rencontre Suzanne Lemaire, artiste grenobloise qui lui fait découvrir les montagnes du Vercors, autant de tableaux qui prolongent les plages de Bretagne ou les paysages de Provence. Ensemble, ils parcourent l’Europe et le monde, donnant chaque fois naissance à de nouvelles toiles.

1973 – Hou ! – période fauve – H x L 61 x 50 cm

Portrait Mr. X – période tachiste – H x L 73 x 60 cm

1973 – Incendie en forêt – H x L 54 x 65 cm

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Auberge de jeunesse à Menton – H x L 50 x 61 cm

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Monte-Carlo – H x L 54 x 65 cm

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Il expose personnellement en 1973 chez André Weil galeriste et marchand d’art. Il est présent à l’exposition internationale de l’UNESCO à Monte-Carlo, est reçu aux Beaux-Arts à Bangkok, voyage au Maroc, en Dauphiné, en Provence, en Italie, toujours en peignant et en exposant. En 1974, il expose au grand prix de l’Europe à Strasbourg et dans une sélection de peintre contemporains à Genève. En 1975, il est médaillé au grand prix de Baden-Baden et invité d’honneur au salon d’automne à Sens. L’année suivante, il participe au grand prix de Rome et des musées commence à acquérir ses œuvres.

1974 – C’est beau la liberté – période expressionniste – H x L 100 x 81 cm

1974 – Les oliviers – période cubiste – H x L 54 x 65 cm

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1974 – Collioure – H x L 54 x 65 cm

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1974 – La nappe blanche – H x L 120 x100 cm

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1977 – Fulgurance – H x L 81 x 65 cm

1975 – Le généalogiste – H x L 81 x 65 cm

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1975 – Le soleil saigne – période loufoque – H x L 61 x50 cm

1975 – Ne pas rester de bois – H x L 81 x 65 cm

1975 – Rêve – H x L 73 x 60 cm

1975 – La gueule de bois – H x L 61 x 50 cm

Opposition – H x L 73 x 60 cm

Bords du Rhône – H x L 51 x 61 cm

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Chioggia près de Venise – H x L 65 x 54 cm

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Nature morte – H x L 60 x 80 cm

Nature morte aux poivrons – H x L 54 x 65 cm

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Saône inondée – H x L 80 120 cm

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Ensuite, les expositions se succèdent :

  • 1978, rétrospective au palais de l’Europe à Menton, exposition à la galerie du Temple à Auxerre, à l’orangerie du palais du Luxembourg, à Dijon et Montreux en Suisse.

1976 – Amérique latine, richesse et pauvreté – H x L 81 x 65 cm

1976 – Etude d’un vitrail – période cubiste – H x L 73 x 60 cm

1976 – La maison hantée – H x L 81 x 65 cm

1976 – Neige pour garder les pieds au frais – H x L 81 x 65 cm

1976 – Un peu fou le peintre – H x L 60 x 73 cm

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En attendat le petit poucet – H x L 73 x 54 cm

Etude de vitrail – H x L 65 x 54 cm

Ilot – H x L 73 x 60 cm

Le lac de Lugano – H x L 54 x 65 cm

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  • 1979, nouvelles expositions à Pointe-à-Pitre, Montreux, Avignon. Il devient membre titulaire de l’Académie européenne des beaux arts et est l’invité d’honneur au grand prix international d’Avignon.

Coucou ! je suis cachée – H x L 65 x 54 cm

Les fleurs aussi se fanent – H x L 50 x 61 cm

Dans les jardins du Luxembourg à Paris – H x L 54 x 65 cm

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1979 – Escalier fleuri – H x L 60 x 73 cm

Les chênes de Châteauneuf – H x L 54 x 65 cm

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  • 1980, exposition au salon des Artistes Français au Grand Palais à Paris, dont il obtient la médaille d’argent. Il est nommé chargé de mission pour l’aménagement du musée de Sens.

Automne en montagne

La clairière – H x L 54 x 65 cm

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  • 1981, il devient membre correspondant à l’Académie des Sciences, Arts et Lettres et est invité d’honneur au Grand Prix International de peinture à Avignon. Exposition en Allemagne à Lorrach.

En Bavière – H x L 73 x 60 cm

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  • 1982, les expositions se succèdent, il est lauréat du Prix Signatures.

1982 – Lesconil en Finistère sud – H x L 54 x 65 cm

La Turbie – H x L 50 x 61 cm

Et si … les Baux-de-Provence étaient inondés ? – H x L 65 x 81 cm

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  • 1983, en dehors des expositions françaises, il expose au Japon et à New-York.
  • De 1984 à 1989, il expose dans de nombreuses galeries françaises et en 1990, à Norwitch en Angleterre.

1984 – Dites le avec des fleurs – H x L 73 x 92 cm

Fleurs – H x L 65 x 54 cm

Le Pont-de-Monvert – H x L 54 x65 cm

Le pont de Monval en Lozère – H x L 65 x 54 cm

Pivoines et iris – H x L 73 x 60 cm

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Vercors en hiver – H x L 89 x 116 cm

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Coin d’atelier – H x L 73 x 60 cm

Sous la tonnelle – H – L 81 x 65 cm

Alcolisme – H x L 65 x 54 cm

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Descente de croix – H x L 65 x 54 cm

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Insomnie – H x L 65 x 54 cm

La forêt aux papillons – H x L 65 x 54 cm

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Le vase noir – H x L 50 x 61 cm

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Ancien prix de beauté – H x L 73 x60 cm

Marché africain – H x L 73 x 60 cm

Portrait – H x L 73 x 60 cm

Noyé dans la peinture – H x L 54 x 65 cm

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Voici deux des lettres que Henri Auchère nous a adressées à l’époque de sa donation. Il avait l’art, tout comme dans ses tableaux, de merveilleusement se dépeindre lui-même, sans concessions :

Lettre d’Henri Auchère

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La deuxième lettre révèle les mêmes impressions :

« Je vous remercie pour votre très aimable lettre. Je serai très heureux d’être à Pussay le 28 avril.

Pour ce qui est de parler de moi ! C’est très difficile, il a toujours été dit que le « moi » était haïssable, que ceci ne m’est pas agréable.

Mais je vous joins un papier très succinct de mon C.V. que les galeries gardent pour les collectionneurs. J’y ai ajouté quelques légères remarques.

Par ailleurs, je suis peut-être un bon peintre, mais je n’ai aucun ordre ! Franchement bordélique et il faut que je sois patient pour me supporter ainsi depuis si longtemps.

J’ai peint 1500 peintures, quelques centaines d’aquarelles ! Mais tout cela… au gré de ma fantaisie, de mon inspiration ou du beau temps qui m’invite à me balader avec ma boîte de peinture.

J’ai la chance d’avoir comme amie une femme formidable ! Peintre de grand talent et avec qui je m’accorde très bien.

Aussi, c’est tous les jours de jours merveilleux consacrés à la barbouille, en commun, avec ensuite autocritique ?… !

Lors de ma réception par la commune pour les premières œuvres apportées, un Monsieur, successeur de mes parents (dans la maison tout au moins), m’avait remis des plaques de photos, datant d’avant 14.

J’ai fait développer ces photos et j’aurais le plaisir de vous les donner comme documents et vous verrez que nos ancêtres avaient de drôles de … bobines – l’homo beauceronus dans toutes ses formes – heureusement que leur descendants sont plus souriants, vous admirerez !

Toujours à votre disposition dans la limite de mes voyages.

Je vous prie d’agréer, chère Madame, mes salutations distinguées. »

Les photos dont Henri Auchère parle dans sa lettre sont celles que nous avons mises sur le site à l’article « Vie quotidienne », « Les commerces », « Bijouterie Horlogerie Auchère ».

Noël TOSI

Noël Tosi

Noël Tosi

Noël Tosi

Noël Tosi

Nous devons à la vérité de dire, que si la réception des œuvres d’Henri Auchère par la commune a pu être réussie, ce fut également grâce à un autre couple de peintres de Pussay : Elisabeth et Noël TOSI, car Henri Auchère n’est pas le seul peintre de Pussay et notre village a vu plusieurs expositions d’œuvres d’artistes amateurs.

Noël Charles Marie TOSI est né le 1er janvier 1930 à Voiteur (Jura). Il est le fils de Jean TOSI, peintre jurassien (1896-1987). Il fait ses études à Lons-le-Saunier, puis vient, en 1949, en Essonne où il effectue une carrière bancaire à Angerville, Monthléry et Arpajon.

    • Il peint pendant ses loisirs depuis l’âge de 30 ans.
    • A sa retraite en 1987, il se retire à Pussay, village natal de son épouse Elisabeth SOUKHAREVSKOFF, elle-même artiste peintre sous le pseudonyme de ZAKOFF.
    • Il peint dans un style figuratif, des paysages de Beauce, d’Ile-de-France, du Jura, du Midi, de Bretagne et des natures mortes.
    • Il a fait de nombreuses expositions personnelles et de groupe.
  • Il est le fondateur des associations artistiques de Monthléry, en 1974, et de Pussay, en 1987. Les cours dirigés par Noël et Elisabeth débute en 1990 et se termine en 2006. Les cours pour adulte sont donnés le lundi et le vendredi soir. Les cours pour enfant se font le mercredi.
Tosi - paysage en hiver

Noël Tosi – paysage en hiver

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Les Vosges en hiver

Noël Tosi – La Savoie en hiver

Voiteur dans le Jura

Noël Tosi – Voiteur dans le Jura

Tosi - Paysage

Noël Tosi – Paysage

Tosi - Pont de pierre à Méréville

Noël Tosi – Pont de pierres à Méréville

Noël Tosi - Paysage

Noël Tosi – Reflet

Noël Tosi - paysage

Noël Tosi – Paysage

Noël Tosi - paysage

Noël Tosi – Paysage

Noël Tosi - Paysage

Noël Tosi – Paysage

Noël Tosi - nature morte jurasienne

Noël Tosi – nature morte jurasienne

Noël Tosi - nature morte

Noël Tosi – nature morte

Noël Tosi - nature morte

Noël Tosi – nature morte

noël Tosi - nature morte

Noël Tosi – nature morte

Noël Tosi - décoration intérieure

Noël Tosi – décoration intérieure

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Elisabeth SOUKHAREVSKOFF

Noël Tosi et Elisabeth (Zakoff)

Noël Tosi et Elisabeth (Zakoff)

Elisabeth TOSI-SOUKHAREVSKOFF peint, sous le pseudonyme de ZAKOFF, des tableaux de fleurs dans le style des maîtres flamands, des natures mortes et des reproductions d’icônes, selon les techniques ancestrales, fidèlement suivies.

Zakoff

Zakoff - Nature morte

Zakoff – Nature morte

Elisabeth réalise ses icônes sur un panneau de bois qu’elle recouvre de tarlatane avec de la colle de peaux de lapin. Elle applique ensuite sur le recto, sur le verso et sur les chants, dix couches d’un mélange de blanc de Meudon, d’eau et de colle de peaux de lapin, en ponçant chacune des couches avec du papier de verre.

Une fois le support prêt, elle y inscrit son modèle à l’aide d’un papier carbone. Puis elle commence à travailler les surfaces où il faut mettre l’or. Pour cela, elle prépare l’assiette à dorer en y ajoutant de la colle de peaux de lapin diluée dans l’eau. Elle pose trois couches d’assiette à dorer : la première est fine et les deux autres sont plus épaisses. Elle frotte les couches d’assiette avec un torchon pour s’assurer qu’elles sont bien prises et elle applique alors la feuille d’or. Puis elle reprend le dessin à la peinture avec du médium à l’œuf.

Six mois après, elle applique éventuellement un vernis.

Zakoff - La croix de Saint-Damien

Zakoff – Le Sacré Cœur de Jésus

Zakoff - Le Sacré Coeur de Jésus

Zakoff – La croix de Saint-Damien

Zakoff - Notre Dame du perpétuel secours

Zakoff – Notre-Dame du perpétuel secours

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Jean-Jacques GOUBIOU

Le moulin d'Etampes

Jean-Jacques Goubiou – Le moulin d’Etampes

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Sylvaine TOSI

Inscrite à la Maison des Artistes,

Membre du Centre International du Vitrail à Chartres (Eure-et-Loir),

Fournisseur des Monuments Historiques et Bâtiments de France,

Sylvaine Tosi a réalisé plusieurs restaurations de vitraux pour des bâtiments publics et privés dans toute la France.

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Sylvaine Tosi

Sylvaine Tosi à Pussay en l’an 2000

A Pussay, plus particulièrement, elle a restauré deux vitraux dans l’église :

  • le vitrail de saint Maurice, cassé et en miettes lors de la tempête de 1999, restauré en 2000,
  • le vitrail de saint Charles Borromée, au-dessus du confessionnal

et a refait à neuf le petit vitrail de l’escalier qui monte à la tribune.

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vitrail saint Maurice

vitrail de saint Maurice

vitrail de saint Charles Borromée

vitrail de saint Charles Borromée

vitrail de l'escalier de la tribune

Vitrail de l’escalier de la tribune

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La restauration de vitraux n’est pas la seule corde à l’arc de Sylvaine Tosi. Elle exécute également des vitraux de style classique, contemporain ou religieux. Voici l’une de ses compositions stylisées que vous pourrez retrouver sur son site : www.vitrail-tosi.com. Le mieux est encore de lui rendre visite.

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Autres peintres de Pussay

Le village recèle bien d’autres artistes parmi lesquels Patricia Gabet, et de nombreux peintres en herbe ont un jour exposé leurs œuvres dans la salle des fêtes de Pussay. Nous n’avons pas de tableaux à vous proposer, mais peut-être un jour oseront-ils sortir de l’ombre. C’est avec plaisir que nous les accueillerions sur ce site.

Sources :

Henri Auchère « Impressions », livre préfacé par Claude Magnan aux Editions du Grésivaudan, ainsi que les nombreuses conversations et correspondances que nous avons pu avoir avec lui.

2 réponses à “La peinture”

  1. tosi sylvaine dit :

    bonjour,

    c’est avec grand intérêt que j’ai pu consulter votre site; c’est un superbe document pour la mémoire de PUSSAY.
    je vous remercie de m’avoir associé aux artistes locaux…
    bien à vous
    Sylvaine

  2. Marie-anne Muller dit :

    J’ai la chance d’avoir pour oncle et tante Noël et Elisabeth Tosi qui nous régalent les yeux par leurs tableaux et icônes. Sans compter ma cousine Sylvaine qui fait de merveilleux vitraux et objets en vitrail. La ville de Pussay peut-être fière d’eux ainsi que des autres artistes de ce joli village.

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